Epigénétique

 

L'épigénétique explore la manière dont l’environnement (alimentation, stress, toxines et autres facteurs environnementaux) peut modifier l'activité des gènes et donc leur expression, et ce, sans changer la séquence de l’ADN lui-même. Ce domaine fascinant révèle que l’environnement façonne l’expression génétique de notre ADN et influence donc notre santé. Contrairement aux mutations génétiques, les changements épigénétiques sont souvent réversibles car ils sont influencés par l'environnement. Les recherches en épigénétique ouvrent des perspectives pour le développement de nouvelles thérapies ciblées, notamment dans le domaine du cancer. 

 

Dans son livre intitulé “Biologie des croyances”, Bruce Lipton, biologiste cellulaire, explique ses travaux sur l’épigénétique et explore la relation entre l’esprit et la matière. Il remet en question le dogme central du déterminisme génétique selon lequel les gènes sont les principaux déterminants de notre santé, nous réduisant à de simples observateurs victimes de notre ADN. Il soutient que notre perception de l’environnement (pensées, émotions, croyances) agit sur le comportement de nos cellules et modifie l'expression de nos gènes. En ce sens, nous avons la capacité d'influencer notre santé positivement en modifiant nos schémas de pensée.

 

Cette vision moderne de la biologie met en lumière le rôle crucial de notre esprit dans la création de notre réalité physique et de notre santé. Elle nous encourage à prendre conscience du pouvoir de nos pensées, à prendre activement nos responsabilités dans la façon dont notre corps fonctionne et évolue, et à utiliser notre pouvoir pour améliorer notre santé et notre vie.

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Compréhension métaphysique des malaises et des maladies

 

La métaphysique considère que les malaises et les maladies ne se résument pas à de simples perturbations biologiques. Les problèmes physiques sont le reflet de déséquilibres émotionnels, psychiques ou spirituels plus profonds. La maladie est un signal : quelque chose ne tourne pas rond dans notre façon de penser ou d’agir. Le corps est le miroir de l’âme.

 

Il s’agit donc de pouvoir décoder les messages symboliques des malaises et des maladies afin de transformer notre vie et élargir notre conscience. Les dysfonctionnements du corps représentent un chemin vers la connaissance, l’acceptation et l’amour de soi. Ils sont un appel à l’équilibre, l’harmonie et la paix intérieure.

 

L’analyse métaphysique des maladies permet de faire un lien direct entre le corps et l’esprit afin de favoriser la guérison de manière plus complète.​​

 

Effets placebo et nocebo

 

Comment expliquer la puissance que possède notre esprit (pensées, attentes, croyances) sur notre santé ? Pour commencer, il faut comprendre l’effet placebo et l’effet nocebo, qui représentent deux aspects d’un même phénomène.

 

Une personne pense avoir pris un médicament efficace pour améliorer sa tension. Elle génère toutes sortes de pensées bénéfiques et d’attentes positives et croit en l’efficacité du médicament. Conséquence : sa tension s’améliore même si la pillule administrée est un placebo. A contrario, une personne qui craint de subir des effets secondaires indésirables et nourrit des attentes négatives subit exactement les effets indésirables redoutés et/ou une aggravation des symptômes, même s’il s’agit d’un placebo.

 

Les effets placebo et nocebo soulignent donc l’impact de nos attentes, de nos croyances et de nos pensées sur notre santé. Ils sont donc très importants à prendre en considération dans la recherche des causes des malaises et des maladies qui nuisent à notre santé physique.

 

Croyances limitantes

 

Nos croyances limitantes nourrissent nos peurs, qui à leur tour, déterminent nos attitudes. 

 

Les émotions sont un signe de faiblesse. (CROYANCE)

Si je montre ma vulnérabilité, cela se retournera contre moi. (PEUR)

Je fais semblant d’aller bien. Je ne demande pas d’aide même si j’en ai besoin. (ATTITUDE)

 

Combien de décisions prenons-nous chaque jour en étant guidés par nos peurs, par nos pensées négatives, par de l’auto-sabotage ?

 

Ces croyances limitantes impactent non seulement notre santé mentale (diminution de l’estime de soi et de l’amour-propre, insécurité, culpabilité, jugements, reproches et accusations orientés vers autrui ou vers soi, anxiété, stress chronique, dépression, désespoir, perte d’intérêt), mais également notre santé physique (sommeil perturbé, fatigue chronique, système immunitaire affaibli, habitudes alimentaires malsaines et addictions en réponse au stress et à la douleur émotionnelle).

 

Dépassement des croyances et auto-guérison

 

Tout d’abord, il est essentiel d’identifier nos croyances limitantes, nos schémas de pensées négatifs, les sources de stress, de douleurs émotionnelles ou de traumatismes, qui entravent notre évolution. 

 

Ensuite, nous pouvons remettre en question ces croyances et ces schémas de pensées et nous demander s’ils sont vrais et réels, ou s’ils sont basés sur notre imagination ou des suppositions.

 

Enfin, nous avons un choix à faire. Nous pouvons choisir de rester dans ces croyances et pensées limitantes. Nous pouvons également adopter des croyances et des pensées réalistes, positives, constructives et bénéfiques, qui nous aident et nous soutiennent dans notre évolution.

 

Les émotions font partie de mon humanité et doivent être exprimées. (CROYANCE)

Montrer ma vulnérabilité est nécessaire si je veux me respecter moi-même. (AMOUR DE SOI)

Je me permets de m’exprimer si quelque chose ne va pas et de demander de l’aide lorsque j’en ai besoin. (ATTITUDE)

 

Prendre conscience de nos croyances limitantes et de nos schémas de pensées délétères, les remettre en question, et les remplacer par des croyances et pensées bénéfiques, nous permet de passer de la PEUR à l’AMOUR et l’ACCEPTATION de soi. Par là-même, nous supprimons leurs effets négatifs sur notre santé mentale, mais également sur notre santé physique.

 

Le nettoyage progressif de nos croyances limitantes, conscientes ou inconscientes, active le principe d’auto-guérison du corps dans toutes ses dimensions : physique, émotionnelle, mentale et spirituelle. L’intelligence de notre corps physique inclut la capacité à se soigner de lui-même de manière naturelle et spontanée, sans intervention extérieure. Ces mécanismes de régénération, de réparation et d’auto-guérison peuvent être activés en adoptant une attitude mentale positive et bénéfique.

 

Une multitude de pratiques peuvent nous soutenir dans ce travail de développement personnel : adopter des habitudes de vie saines (alimentation, sommeil, exercice), techniques de relaxation (méditation, yoga, respiration, cohérence cardiaque, ...), thérapies douces (ostéopathie, acupuncture, kinésiologie, soins énergétiques, thérapie EFT - Emotional Freedom Technique, technique thérapeutique PSYCH-K®, ...).

 

Physique quantique et spiritualité

 

La physique quantique et la spiritualité partagent certaines analogies et points de convergence qui font naître de profondes réflexions sur la nature de la réalité, de la conscience et de l’univers. Les concepts quantiques remettent en question notre compréhension classique de la réalité, ouvrent la voie à des interprétations spirituelles intrigantes et inspirantes, et révèlent une nouvelle compréhension plus profonde de l’univers et de nous-mêmes.

 

Interconnexion et unité
 

La notion d’intrication quantique révèle que deux particules peuvent être liées de manière inséparable, leurs états étant corrélés indépendamment de la distance qui les sépare. La spiritualité soutient l’idée de l’interconnexion universelle de toute chose à un niveau fondamental. De nombreuses traditions spirituelles soulignent les concepts d’unité de la création (non-dualité) et d’interdépendance de tous les êtres et de l’univers.

 

Rôle de l'observateur et conscience
 

La physique quantique suggère que l'acte d'observation peut influencer l’état et le comportement des particules. De plus, à l'échelle microscopique, les particules peuvent exister dans plusieurs états simultanément (superposition quantique). En ce sens, la spiritualité soutient que la conscience ou l’intention joue un rôle dans la création de la réalité. Cela ouvre des pistes de réflexion sur la nature de la conscience et sa relation avec le monde physique. 

 

Énergie et vibrations
 

La physique quantique explore l'essence énergétique de la matière. En effet, les particules subatomiques sont décrites comme des paquets d'énergie vibratoire. La matière et l’énergie sont donc deux aspects d’une même réalité fondamentale. La matière solide, telle que nous la percevons à travers nos sens, est considérée comme une forme d’énergie ralentie ou condensée. La célèbre équation d’Einstein E=mc² souligne cette équivalence entre la masse et l’énergie. L’énergie peut devenir matière et inversement.

La tradition spirituelle est directement reliée à l’essence énergétique de la matière et de l’univers. Cette force vitale ou énergie créatrice porte différentes appellations : Prana (Inde), Qi (Chine), Ki (Japon), Ruah (Hébreu), Mana (Polynésie), ou encore Kundalini. Ces termes désignent tous l’énergie fondamentale qui anime l'univers et tous les êtres vivants. 

 

Thérapies énergétiques

 

L’épigénétique et la physique quantique révolutionnent la compréhension et le traitement de la maladie. L’émergence de cette “médecine quantique” étudie de quelle manière les signaux électromagnétiques cellulaires, les champs d’énergie subtils et les interactions subatomiques influencent la santé et la maladie. Cette nouvelle perspective intégrative détient un immense potentiel pour l’avenir des soins de santé.

 

Les thérapies énergétiques ou vibratoires visent à rééquilibrer et à harmoniser les champs énergétiques du corps en utilisant des fréquences spécifiques pour favoriser le bien-être physique, émotionnel, mental et spirituel.  Il s’agit d’approches complémentaires alternatives qui utilisent divers outils pour faire circuler et équilibrer le flux d’énergie vitale. Il est important de souligner que les thérapies énergétiques peuvent être utilisées en compléments à des traitements médicaux traditionnels, mais ne doivent pas s’y substituer.

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